Nouveauté dans nos Eglises — Doyenné Haubourdin Weppes

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Nouveauté dans nos Eglises

  • Quand

    du 07/10/2015 au 07/10/2017 - 11h40

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Eglise d'Escobecques – 2016 Rénovation de la peinture, de l’église

Eglise d'Ennetières en Weppes, 10 novembre 2015 Le clocher de l'église a retrouvé sa croix, son coq et son paratonnerre. Les éléments d'origine seront restaurés et exposés dans l'église courant 2016.

Eglise de Radinghem en Weppes,  28 juin 2015 Un autel cubique de chêne et d’ardoise : Cet autel est né en 1990 de la rencontre entre une évolution du culte catholique lié au Concile Vatican Il et de la volonté d’un jeune homme croyant de créer un ouvrage contemporain voué au culte cité.

Pour expliquer les principes qui ont guidé l’élaboration de cet ouvrage, précisonsd’abord deux notions :

- Les premiers groupes de chrétiens étaient restreints et conviviaux pour les célébrations. secrètes des offices. Cette convivialité correspond à celle que l’on ressent lors des messes dans certaines chapelles et églises, d’une part.

- D’autre part, l’évolution actuelle de l’organisation de l’espace liturgique que le concile Vatican Il a fortement contribué à orienter.

Les premiers autels étaient souvent en bois (fréquemment de simples tables), de taille modeste et d’ordinaire à peu près carrés. Plus tût encore, Moïse aurait employé un autel portatif en bois qu’il remplissait ou ornait de pierres avant d’officier.

En 1986, le père Frédéric Debuyst, moine bénédictin, ancien directeur de la revue "Art d’église", et auteur de "Le génie chrétien du lieu", nous dit dans la revue "Art Sacré" à propos de la problématique de l’autel: "... l’autel, une fois libéré du mur, et situé dans un lieu ouvert; Il qualifie l’espace d’une tout autre façon. Il lui faut ce centrer, gagner en profondeur, prendre une forme plus proche du cube..." ou encore: «... il faut absolument que l’autel de célébration soit sensiblement plus petit, qu’il se situe plus bas et propose à l’assemblée un autre type de rapport que la vision simplement frontale... >> Il propose pour le cube la dimension de 0,9 m de côté et reconnaît que le a bois et la pierre parlent d’eux-mêmes...» Ces bases orienteront incontestablement l’étude esthétique dont la description suivra.

Histoire : Cet autel était initialement destiné a une chapelle, prévue au fond du collatéral gauche de l’Eglise de Chevreuse, dans les Yvelines. Après avoir servi quelques années en ce lieu, les offices matinaux ont cessé, et la paroisse a cédé cet ouvrage au diocèse de Lille qui a souhaité l’utiliser pour lescélébrations matinales dans la chapelle épiscopale. De récents travaux ont provoqué des changements a l’évêché, et la paroisse de Radinghem en Weppes s’est portée acquéreuse.

Etude esthétique et conceptuelle : Cette étude a été réalisée dans le cadre d’une formation à la création au sein de la Fondation de Coubertin, en vallée de Chevreuse chez les compagnons du Tour de France.

L’auteur est parti des matériaux originellement utilisés [Bois et pierre], et conseillés par le père Frédéric Debuyst, tout comme la forme, par ailleurs fortement conseillée également parla commission d’art sacré du diocèse de Versailles. L’idée de l’apparence d’un bloc rocheux éclaté a émergé, inspirée de cette pierre roulée par le Christ à sa sortie du tombeau, et des lieux minéraux environnants. La face principale, opposée au célébrant, reprend l’idée de la croix, avec ce croisement des pièces de bois, qui, au dos finissent par retrouver une unité trinitaire symbolique. Etude et réalisation technique : Appréhendé par un menuisier, cet autel, symbole du culte chrétien, devait ètre vrai (sans artifice ni faux semblants] et assemblée [non sculptée]. Une épaisseur de 80 mm au point les plus épais fut adoptée.Si les faces extérieures marquent des reliefs, les faces intérieures sont planes, le cube étant vide. Deux trémies forment la base de l’autel : une haute, constitué de quatre pièces et recevant l’ardoise de la table, une basse, constituée de cinq pièces et recevant le cadre du socle. Chaque pièce, gainée dans environ 5 mm sur sa face, est assemblée aux autres par queues d’arondes cachées à coupe d’onglet.

Pour éviter tout retrait est toute déformation ultérieure ces neuf pièces de base ont été fabriquées avec 13 couches contreplaquées de chêne. Les autres pièces intermédiaires en chêne ont été assemblées les unes aux autres, avant d’être insérées entre les trémies hautes et basses.

Une ardoise en provenance des ardoisières d’Angers est venue couronner l’ensemble, par encastrement dans la trémie haute en chène. L’ensemble des pièces de chêne a reçu un traitement naturel à l’huile de lin, alors que l’ardoise sommitale de 4cm d’épaisseur est restée a l’état naturel. L’ensemble a nécessité 400 heures bénévoles de travail et met en oeuvre une des disciplines complexe du métier de menuisier: la géométrie descriptive. Si la tête a été ainsi mise à contribution, vous comprendrez aussi à quel point le cœur a précédé...

L’auteur a été reçu Compagnon Menuisier du Devoir par une cinquantaine de ses pairs à l’issue de cette réalisation.

Depuis 25 ans, cet autel sert à la célébration de l’eucharistie, pour le plus grand bonheur de son auteur, qui est tout aussi heureux de vous le confier.

P.S. ce texte nous a été communiqué par Luc de Saint Louvent, Compagnon du Devoir et réalisateur de ce Chef d’oeuvre.
 

Eglise d'Ennetières en Weppes

Le 10 novembre 2015 le clocher de l'église a retrouvé sa croix, son coq et son paratonnerre. Les éléments d'origine seront restaurés et exposés dans l'église courant 2016.