Edito. — Doyenné Haubourdin Weppes

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Doyenné Haubourdin Weppes <span>Diocèse de Lille</span>
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Edito.

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?

La surprise d’Élisabeth est manifeste. Et on la comprend. Elle vient de saisir d'un seul coup, de l'intérieur – par le tressaillement de Jean-Baptiste en son sein – que Dieu est venu jusqu'à elle. Elle n'en revient pas.

Après deux millénaires de christianisme, notre surprise s'est un peu émoussée. Nous nous sommes finalement habitué à cette bonne nouvelle. Dieu est venu jusqu'à nous ? Et alors, qu'a t-elle apportée ? Les guerres, les violences, les maladies ont-elles cessé pour autant ? Comme le chantaient les Poppys dans les années 70, « Non, non n'a rien a changé, tout tout a continué » Nous allons fêter Noël, les nouvelles du monde seront-elles meilleures pour autant ?

Et bien si. La venue du Messie change tout. Et nous devons retrouver cet enthousiasme d’Élisabeth.  Entendons Marie qui frappe à la porte de notre cœur pour y porter son fils. Leur présence, celle de la mère et celle du Fils, sont pour les chrétiens un appui si solide, un abri si sûr, une source si abondante qu'elle bouleverse notre vie. Le monde poursuit sa course en apparence, mais il ne va pas vers sa perte, il s'élance, bien malgré lui, dans les bras du Père. Entrons dans la joie de Noël

 

P. Christophe Danset